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L'un des aspects les plus frappants de ce livre est la capacité de Martin Michaud à utiliser les mots de façon puissante et évocatrice. Son écriture est fluide et poétique, ce qui permet au lecteur de plonger immédiatement dans l'histoire. Chaque mot semble être choisi avec soin, créant une atmosphère sombre et envoûtante tout au long du roman.
Une intrigue complexe et captivante
L'histoire de "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur" est remplie de rebondissements inattendus qui gardent le lecteur en haleine. L'intrigue se déroule dans un immeuble où un meurtre est commis, et il appartient au lecteur de résoudre le mystère aux côtés du personnage principal. Les nombreux retournements de situation permettent de maintenir un suspense constant, rendant impossible de poser le livre avant de connaître la vérité.
Une réflexion profonde sur la société
Au-delà de l'intrigue captivante, "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur" aborde également des thèmes plus profonds. Le livre explore la nature de la justice et de la vérité, ainsi que les conséquences de nos actions. Il pousse le lecteur à réfléchir sur la société dans laquelle nous vivons et les valeurs auxquelles nous accordons de l'importance.
"Il ne faut pas parler dans l'ascenseur" de Martin Michaud est un roman qui mérite vraiment d'être lu. Son style d'écriture captivant, son intrigue complexe et ses personnages réalistes en font un livre impossible à poser. En plus de divertir, il suscite également des réflexions profondes sur des questions essentielles. Une chose est certaine, vous ne regretterez pas de monter à bord de cet ascenseur littéraire captivant.
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Il y a tout juste 50 ans, une jeune femme trouvait la mort dans une modeste maison de Los Angeles. Il y a déjà un demi-siècle, Marilyn Monroe disparaissait de la planète Hollywood, le corps gorgé de substances toxiques. Les suspicions sur les causes de sa mort ravivèrent le mythe de la femme fatale malheureuse, de la beauté candide et torride, irrésistible et incomparable, inégalée et funeste.
Ce mythe a déjà fait couler beaucoup d’encre et au cinquantième anniversaire de sa mort, aux côtés des hors-séries, des numéros spéciaux, des albums photos et des archives inédits de la star, figure sur les tables de librairie ce roman d’Adam Braver, dans la lignée de Norman Mailer ou Joyce Carol Oates, dont le roman « Blonde » est pour moi le summum du genre.
Ce qu’il y a de fascinant dans le destin de Marilyn, c’est la rencontre entre une personnalité fragile, assoiffée d’amour et de reconnaissance et le monde impitoyable du show-business qui soumet aux regards les plus critiques, les plus implacables, les plus exigeants et qui n’accorde de valeur qu’aux apparences. Le paradoxe soulevé, c’est cette volonté farouche d’être soi contrée par l’impérieuse mais fallacieuse nécessité d’être un autre pour se sentir exister.
Le besoin de s’accepter tel que l’on est, de trouver sa place, la faille existentielle de cette quête d’identité et de bienveillance douloureuse et vaine sont incompatibles avec les pressions éprouvantes exercées par le regard des autres démultiplié par les objectifs des appareils photo et des caméras. La confrontation est détonante et dramatique. Et voir imploser un symbole de beauté vibrant de jeunesse, rongé par le doute et l’incapacité à se sentir aimé, nous interroge au plus profond et nous rappelle quelque chose de nous-mêmes tout en excitant le voyeurisme morbide de celui qui jouit d’une vie plus banale mais tranquille, loin de ces tourments.
La morale implicite de la vie de Marilyn est fascinante. La beauté et la jeunesse, associée dans les esprits à la pureté et à la candeur, tuent : cela est effrayant mais non dénué d’une certaine forme de consolation.
Adam Braver réussit fort bien à faire ressortir ces paradoxes. Sur la trame des grands évènements publics de la vie de Marilyn, il propose sa vision de la vie intime de la jeune femme, de ses rêves et de ses espoirs, de ses désillusions, de ses névroses et de ses excès. De 1937 au lendemain de sa mort, il raconte une vie ébréchée, une existence sur le fil qui n’arrive pas à s’ancrer dans le monde, le destin d’une désaxée qui finit fatalement par tomber.
Habilement, il n’imagine pas la dernière soirée de Marilyn, le 4 août 1962. Il n’écrit pas le scénario des dernières heures, n’entre pas dans les polémiques qui ont suivi le décès. Cette mort, il l’anticipe, de quelques jours. Il la voit se profiler et la met en scène à l’avance dans un ranch luxueux construit à cheval sur la Californie et le Nevada, comme la répétition générale d’une tragédie inéluctable dans un no man’s land déserté et aride.
Misfit de Adam Braver, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marie-Anne de Kisch, éditions Autrement, mai 2012, 311 pages
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À Hurtebise, en plein champ de bataille, sa raison s’est envolée. Pris entre deux feux guerriers, Alfred Berthier perd la raison sur la ligne de front. Et se réveille apparemment sans mémoire. Aussi nu que le premier homme, ce qui lui vaut le prénom d’Adam. Aussi démuni que n’importe quel poilu rétif à reprendre le Chemin des Dames. Mais Adam n’est-il pas le symbole d’une nouvelle humanité à inventer, à l’aube d’un XXe siècle qui sera traversé par tous les défis, théâtre de tous les dangers ?
En suivant la destinée d’Adam, les nordistes Philippe Delepierre et Bruno Vouters mettent en scène toute une humanité en quête de sens. Après la catastrophe minière de Courrières en 1906 qui fit 1099 morts, après la boucherie de la guerre 14-18, plus rien ne sera comme avant. Parce qu’envoyer les hommes au fond ou au front, sans sourciller, c’est prendre le risque d’éveiller chez eux une conscience politique… C’est ce défi que l’épopée d’Adam Hurtebise retrace. Blessé par un tir d’obus, le deuxième classe simule l’amnésie, vivote dans le Paris des années folles, et revient finalement en pays minier, son port d’attache, pour tenir un cabaret. Mais n’est-ce pas là le centre du monde ? Car il en faut de la ténacité pour sortir de la déveine : « Ce qui est tragique chez les anxieux, c’est qu’ils ont toujours raison de l’être ! »
Philippe Delepierre, romancier et professeur de lettres, et Bruno Vouters, écrivain et journaliste, ont conjugué leurs sensibilités et leurs savoir-faire pour restituer avec force une grande époque, un tournant de l’histoire. Mêlant les faits réels et le destin peu banal d’Adam Hurtebise, le roman fait la part belle aux rencontres humaines, aux amours contrariés par les aléas de l’histoire, à ces amitiés qui naissent dans l’adversité. Sans oublier les souffrances que chacun endure sans pour autant démissionner de la vie. « Déjà que tu n’as plus de mémoire, t’as pensé au souvenir que tu laisser ? » En dépit des apparences, Alfred-Adam n’oublie rien. Plus encore : il pressent l’avenir. Un petit boulot au Journal des réfugiés lui fait approcher avant l’heure le monde des médias. Puis c’est la vie laborieuse des villages à reconstruire, après-guerre. Rien de triste, puisqu’il faut se battre pour défendre la cause ouvrière. Et rien n’est jamais perdu. D’ailleurs, tout finit sur un air de fête, farce et carnaval… Un livre pétri de cette ambiance courageuse, des petites gens qui font l’histoire. Qui ont appris à ne pas désespérer de l’homme. Une belle fresque, sensible et profonde.LE CABARET DES OUBLIÉS, Philippe Delepierre et Bruno Vouters Éditions Liana Levi, 362 p., 19 € (février 2010)
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"Paris sous influence" transporte les lecteurs dans un voyage fascinant à travers les rues pavées et les quartiers iconiques de la Ville Lumière. Dès les premières pages, l'auteure nous emmène dans un dédale d'intrigues et de mystères qui rendent la lecture impossible à interrompre.
Le livre nous présente une héroïne passionnante, dotée d'un sens de l'observation inébranlable et d'une curiosité insatiable. À travers les yeux de cette jeune parisienne, nous découvrons un Paris qui cache bien des secrets. A la manière du livre Paris Rive Droite – Petites histoires & grands secrets, de Philippe Krief .L'histoire fusionne habillement le passé et le présent, les légendes urbaines et les réalités contemporaines, le tout imbriqué dans une toile de suspense captivante.
L'un des aspects les plus intéressants du livre est la manière dont l'auteure nous fait ressentir la présence permanente de l'influence historique sur les rues de Paris. Des monuments emblématiques aux recoins méconnus, l'auteure nous offre une visite guidée littéraire saisissante de la capitale française. En tant que lecteurs, nous avons la sensation de marcher aux côtés de notre protagoniste, découvrant les trésors cachés de la ville.
L'écriture de Muriel Lecou Sauvaire est à la fois belle et engageante. Chaque description est méticuleusement choisie pour nous transporter davantage dans l'atmosphère unique de Paris. Il est également intéressant de noter l'attention portée aux détails historiques et architecturaux, qui reflètent un travail de recherche approfondi de l'auteure.
En résumé, "Paris sous influence" est un livre qui offre bien plus qu'une simple histoire captivante. C'est une véritable invitation à explorer Paris sous un nouvel angle, à se laisser envoûter par ses secrets et à dévoiler les mystères qui se cachent derrière chaque coin de rue. Muriel Lecou Sauvaire réussit à capturer la beauté intemporelle de la Ville Lumière tout en tissant une intrigue passionnante. Alors, n'hésitez plus, plongez-vous dans "Paris sous influence" et laissez-vous emporter dans une aventure palpitante au cœur de la capitale française !Paris sous influence de Muriel Lecou Sauvaire
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Entre romance, magie et intrigues politiques, cette première œuvre de la trilogie Mystic City ne manquera pas de vous captiver.
Au même titre que Le Livre des Terres imaginées de Guillaume Duprat, Mystic City nous transporte dans un futur proche où les riches familles aristocratiques surnaturelles contrôlent le monde. Amani, notre héroïne, appartient à une de ces familles puissantes mais perd peu à peu la mémoire. Lorsqu'elle rencontre l'énigmatique rebel, Hunter, ses certitudes commencent à vaciller. L'intrigue superbement construite vous tiendra en haleine du début à la fin.
Au cœur de Mystic City se trouve une romance envoûtante entre Amani et Hunter. Leurs destins s'entremêlent dangereusement, créant ainsi une tension palpable. Theo Lawrence réussit à nous faire ressentir leur amour interdit, tout en naviguant entre les enjeux politiques et les complots familiaux. Les fans de romances vibrantes et complexes seront comblés.
L'un des aspects les plus captivants de Mystic City est la présence de la magie. Lawrence parvient à créer un univers riche où la magie fait partie intégrante de la société. Les pouvoirs surnaturels des personnages ajoutent une dimension spéciale à l'histoire et rendent l'expérience de lecture encore plus immersive.
Amani est une héroïne complexe et déterminée, tandis que Hunter est mystérieux et charismatique. Les interactions entre les différents protagonistes sont crédibles et émotionnellement chargées, ce qui contribue fortement à l'attrait de l'histoire.
Mystic City, tome 1 de Theo Lawrence est un roman captivant qui vous plonge dans un monde mystérieux où les enjeux politiques et les secrets de famille se mêlent à une romance envoûtante. Entre magie, suspense et une pléiade de personnages nuancés, ce premier tome est un excellent moyen de s'échapper du quotidien et de se perdre dans une aventure addictive. Si vous êtes fan de romans fantastiques, Mystic City ne vous décevra certainement pas. Préparez-vous à être obsédé(e) par cette saga captivante.Mystic city, tome 1 de Theo Lawrence
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