Critique de Liquidation, de George Pelecanos

Dans "Suave comme l'éternité" j'avais commencé à explorer les premiers livres de George Pelecanos avec la présence de quelque uns des personnages qui deviendront récurrents par la suite.
En parlant de "Liquidation" sur ce blog, je reviens carrément à la source de son inspiration.
En effet, ce polar est l'un des tout premier de Pelecanos. On y retrouve son héros, Nick Stefanos, qui n'est pas encore détective et occupe le poste de responsable de la publicité pour une chaine de produits d'électro-ménager.
On va le suivre dans sa première vraie enquête.
Déjà les bases des futurs romans de Pelecanos sont posés : violence, drogue cohabitent avec une description des bas fonds de Washington très crue et réaliste.
Stefanos part à la recherche d'un ancien collègue, le jeune Jimmy à la demande de son grand père. Il s'avère assez rapidement qu'il ne s'agit pas d'une disparition ordinaire mais plutôt volontaire et que d'autres pesonnes, moins bien attentionnées, sont aussi à la recherche de Jimmy.
Ce dernier est en effet parti avec un petit stock de drogue qui ne lui appartient pas.
Seule exception à la règle, Stefanos sort de son éternelle Washington pour aller un peu à la campagne.
Teinté d'humour et (comme d'habitude) ponctué de références musicales, ce livre violent est un bon polar, rythmé, rapide qui vous entraine rapidement dans son histoire.

Liquidation, de George Pelecanos, Ed Le livre de Poche, 315 pages, 6 € env.