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    Ce livre de droit immobilier est en 2eme édition il traite en particulier de l’organisation des pouvoirs sur les biens indivis.

    Il y a trois catégories d’actes que les indivisaires peuvent faire sur les biens. A chaque catégorie d’actes correspondent des pouvoirs différents et des nuances différentes.

    • Les actes conservatoires

    • Les actes d’administration

    • Les actes de disposition

    a – les actes conservatoires.

    Crée par la loi de 76, défini par la C.Cass.
    Se sont les actes matériels ou juridiques ayant pour objet de soustraire le bien indivis à un péril imminent sans compromettre sérieusement le droit des indivisaires.

    • 1ère idée  
      il faut sauver le bien, il faut conserver la substance du bien.

    • 2ème idée
      cela ne doit pas compromettre le droit des indivisaires. Cela ne doit pas être des actes trop lourds financièrement pour les indivisaires.

    Avec la loi de 76, les actes conservatoires n’ont pas besoin de l’unanimité des indivisaires. Un indivisaire peut agir seul sans requérir l’autorisation des autres indivisaires : ainsi c'est le cas pour l'estimation gratuite du prix de sa maison par exemple. Si cet indivisaire paye avec ses deniers propres cet acte conservatoire, il pourra obliger les autres indivisaires à participer à la dépense.
    Si l’indivisaire a financé cet acte avec de l’argent appartenant à l’indivision, il n’aura besoin d’aucun mandat de la part des autres indivisaires pour employer cet argent à l’acte conservatoire.

    Un acte de bornage n’est pas considéré comme un acte conservatoire. C.Cass.

    L’indivision n’a pas la personnalité morale.

    b – Les actes d’administration.

    Il n’y a pas de définition précise pour les actes d’administration. Il s’agit des actes relatifs à l’exploitation normale du bien.

    Ex : placer une somme sur un compte rapportant intérêts ?

    • des actes rapportant du fructus ?

    Sauf qu’il existe de grandes nuances, et qu’il a certains actes qui pourraient être considérer comme des actes d’administration mais qui au regard des règles de gestion de l’indivision sont exclus de cette catégorie.

    Ex : la location, la conclusion de baux spéciaux ( habitation, ruraux, commerciaux) ne sont pas considérer comme des actes d’administration d’un bien indivis car ils réalisent une emprise trop importante sur le bien, celle ci peut durer parfois plus longtemps que l’indivision elle même.

    A contrario, la location d’un meublé n’est pas considérer comme un bail spécial = acte d’administration.

    La rupture, la résiliation d’un contrat de bail existant est lui aussi considérer comme un acte d’administration.

    Pour les actes d’administration en principe il faut l’unanimité des indivisaires.
    Sauf que les juges vont accepter plus facilement le mandat tacite, apparent ou la gestion d’affaire.

    Les actes non qualifiés d’actes d’administration seront assimilés à des actes de disposition.

     

     


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    Les légendes traditionnelles du Japon, peuplées de personnages magiques vivant au sein d’une nature animiste, sont une composante essentielle de la bande dessinée nippone. De Shigeru Mizuki dans les années 1960 (‘NonNonBâ’) jusqu’à la jeune Yuki Urushibara aujourd’hui (‘Mushishi’), en passant évidemment par les fables écologiques d’Hayao Miyazaki, le manga n’a jamais coupé les ponts avec le fabuleux contes du Japon d’antan. Kazuichi Hanawa va plus loin, en adaptant directement ces histoires en manga, mais en y ajoutant sa touche personnelle.

    Lorgnant vers la science-fiction puisque certaines divinités insulaires révèlent ici leur identité extraterrestre, ce recueil met en scène la difficile cohabitation entre cette nature habitée par des êtres extraordinaires et le monde des hommes. Ces derniers, avides, cruels, ont tôt fait d’oublier que leur bien-être dépend de l’harmonie entre ces deux univers. Malgré l’atmosphère féerique qui règne ici, Hanawa prend garde à systématiquement entretenir l’impression de quotidienneté qu’il avait su pousser à son paroxysme dans son récit autobiographique ‘Dans la prison’. Plus que sur le fantastique, l’accent est mis sur la vie terre à terre des paysans qui cohabitent avec le surnaturel : si un veau devient un taureau en un claquement de doigt, plutôt que d’être surprise, sa propriétaire se réjouit d’avoir désormais une bête de somme efficace.

    Les graphismes extrêmement détaillés vont dans ce sens, les habituels personnages d’Hanawa, au faciès rond et enfantin, presque déformé, ajoutant une touche d’étrange à l’atmosphère ambivalente qui se dégage de ses pages.

    Certes merveilleuses, ces histoires paraissent souvent à deux doigts de basculer dans l’horreur, à l’image de la frappante dernière vignette de premier récit. Une relecture singulière et adulte des contes japonais, et une nouvelle oeuvre marquante de Kazuichi Hanawa, dont chaque publication constitue un événement.

     

     

     

     

    Contes du Japon d’autrefois de Kazuichi Hanawa
    Editeur : Kana
    Publication :11/4/2008

     

     

     

     


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    Etrangement, à la lecture de ‘Planter des clous’, deux sentiments contradictoires dominent. Certes, ‘Le Combat ordinaire’, tétralogie qui s’achève avec cet album, est une série remarquable, l’un des symboles du renouveau de la bande dessinée d’auteur qui avait débuté dans les années 1990. Pourtant, ce dernier opus ne convainc pas. Sans doute parce que si le premier tome happait par son ton humain, à la fois touchant et très drôle, qui prenait au dépourvu le lecteur, la surprise n’opère plus du tout 3 albums plus tard.

    Sans doute aussi parce que ce volume n’est pas le plus réussi de la série. Mais là encore, le résultat est mitigé : Larcenet reste le roi du silence pesant ou de la réplique qui tue (avec ces regards vides si expressifs), et oui, Larcenet sait désormais nous toucher sans effort. Le dessinateur du ‘Retour à la terre’ maîtrise son art à merveille, et aborde des thèmes simples et universels : la paternité, la crise économique, les doutes, les petits moments de bonheur du quotidien, etc. Mais sa faculté à sonner juste est gâchée par une surcharge de bons sentiments qui frôle la mièvrerie.

    Quant à ses tirades sur la société individualiste ou la politique, que Larcenet aborde par le biais de l’élection présidentielle, elles semblent un peu vaines, comme si l’auteur monologuait, seul, oubliant son lecteur. Et ça, quelques moments touchants et quelques blagues amusantes ne peuvent le rattraper.

     

     

    Planter des clous Combat ordinaire - Tome 4, de Manu Larcenet

     

    Editeur : Dargaud
    Publication :7/3/2008

     


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    J'ai eu du mal à terminer ce bref roman de 1919 et à aucun moment je n'ai trouvé à sa lecture un soupçon de cet assentiment qui nous entraîne parfois dans la trace d'un auteur.

    Le symbolisme romantique qui en est sa matière est naïf, prétentieux et démodé au même titre que le livret de la "Flûte enchantée" de Mozart, dont il est souvent parallèle.

    Hugo von  Hofmannsthal - La femme sans ombreEntre autres découvertes, on assiste à l'initiation de deux couples à l'Humanité (sic), à l'accomplissement de leur sexualité dans la reproduction (mais si, mais si ), et autres banalité de ce style. Je tremble encore sous le choc. Et tout cela avec sérieux et componction.

    Je ne suis pas d'accord. Ces révélations de La Voie qui devraient s'imposer ainsi aux hommes de façon transcendante sont les suppôts d'une idéologie fondamentaliste, menteuse et haïssable. C'est la simplification à l'extrême du bien contre le mal, le refus du compromis, en fait le refus de la vie. Et l'Allemagne gangrenée de ce romantisme illusoire et destructeur en crèvera, incapable de bâtir la république et la démocratie. Nous sommes en 1919.

    Si le fond me parait détestable, la forme est encore pire. Les symboles foisonnants, les sorcières, la magie, les grottes obscures, les oiseaux qui parlent, les visions oniriques, les flambeaux qui illuminent cette obscurité complaisante et malsaine que les nazis consommeront sans réserve, tout cela me répugne. Il n'est pas trop surprenant que Strauss, musicien accompli mais homme douteux, se soit complu à ces calembredaines. Moi, pas.

     

    Éditions Livre de poche (biblio) 1992


  • Une fois n'est pas coutume je vais parler cuisine dans ce post, une recette prise dans un restaurant de Perpignan et que je vous partage car elle est originale.

    Courgettes et aubergines à la menthe (from Perpignan)

     

    Cuisine du Sud : Courgettes et aubergines à la mentheProfitez des quelques jours de soleil pour vous préparer ce plat très frais… Il parait que ça ne va pas durer ! Il accompagnera très bien vos viandes grillées au barbecue et toutes  les viandes blanches en général.

     

    4 à 5 courgettes

     

    1 aubergine

     

    1 bouquet de menthe ciselée

     

    4 gousses d’ail

     

    1 jus de citron

     

    Huile d’olive

     

    Sel poivre

     

    Eplucher les légumes et les couper en rondelles. Les faire revenir dans un peu d’huile d’olive. Saler et poivrer.
    Hacher la menthe et la mélanger avec les gousses d’ail écrasées.
    Dans un plat à gratin, disposer une couche de légumes, puis parsemer de mélange menthe/ail, arroser d’un peu de citron et renouveler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus.

     

    Mettre au frais pendant une heure.